Anne-de-Rohan

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C'est à ce coup...

C'est à ce coup, mon cher Timandre,

Que pour notre ennui soucieux

Il nous faut faire nos coeurs fendre,

Et fondre nos humides yeux.

N'ayons point l'esprit insensible,

Notre perte étant indicible:

Que tous lieux publics et secrets

Soient les témoins de nos regrets,

Puisque la mort nous a ravie

Celle qu'on soulait admirer,

Qui nous avait donné la vie,

Ne vivons que pour la pleurer.

(Suite)