La grâce qui surabonde...
Sur le sujet d'une dame nommé Isabelle,
de 1617
La grâce qui surabonde
De cette beauté féconde
Me fait...... mon mieux;
Il faut donc chère Isabelle,
D'une amitié mutuelle
Contenter ici nos voeux;
Que l'amoureuse braise,
Qui vit dedans nous s'apaise;
Offrant chacun le coeur sien
Dessus l'autel de l'hyménée,
Nos amitiés récompensées
Par un conjugal lien.
Cette beauté qui m'affole
Fait que mon âme s'envole
Parmi l'air de mes désirs,
Et si son absence dure
Par une agréable usure
Payer tous mes déplaisirs
De nectar, ni d'ambroisie
N'est pas si douce à la vie,
Ni l'hespéride saveur
Ni que les mouches ménagères
par leurs recourses légères
Vont puisant dessus les fleurs.
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